mercredi 12 août 2009

Kawasaki 250 Eliminator

Après le 750 VF, j’ai passé une période de 3 années environ sans moto à moi.
Au début, je l’ai très bien vécu, surtout que j’arrive à tirer un trait assez facilement sur les choses quand je l’ai moi-même décidé.
Mais au bout de quelques temps, ça m’a démangé au point de m’en rendre malade d’obsession !
Pour avoir une nouvelle bécane, j’avais plusieurs contraintes :
-Le tarif
-l’encombrement
-la puissance
Le tarif, car jeune papa, et jeune marié ayant des projets futurs et peu d’argent, etc.
L’encombrement car nous étions en HLM et ma cave se trouvait au fond d’un couloir assez étroit, je devais donc trouver une moto légère, la pousser sur 50 mètres avec quelques cm de marge en largeur, la rentrer de biais dans mon réduit, et pour partir, je devais refaire la manœuvre en marche arrière…Bonjour la galére !
La puissance, car n’ayant pas été assuré pendant un moment, les assurances menaçaient d’appliquer une majoration à ma prime.
Je suis donc retourné chez Kawa « Passion Motor Sport » à Bordeaux pour acheter un 250 Eliminator.
Bonne moto compte tenu de la cylindrée,légére, basse, la zone rouge démarrait à 14000 Tr/mn ! Un 4 temps rageur qui marchait très bien.
Un petit problème à la livraison : une rayure sur le réservoir.
« Ne vous inquiétez pas, je commande un nouveau réservoir de suite ! »
Là, j’ai fais une connerie, j’ai accepté la moto sans signer de réserve concernant ce fichu réservoir ! j‘ai fais confiance…
Ils m’ont promené pendant plusieurs mois, j’ai téléphoné des centaines de fois, j’y suis retourné très souvent…Jusqu’à ce que je me lasse.
Je n’ai jamais eu mon réservoir neuf, et le magasin a en plus changé de main au bout de quelques temps.
Encore un concessionnaire truand !
J’ai gardé cette moto assez longtemps, elle m’a permis de retrouver un goût qu’il manquait à ma vie.
Elle n'avait évidemment pas beaucoup de couple, et souffrait vent de face, mais accélérait bien et roulait comme un gros cube dans de bonnes conditions.
Je n’ai pas eu de problèmes si ce n’est qu’un caisseux un jour l’a fait tomber en se garant à coté, nous nous sommes arrangés à l’amiable car il y avait peu de dégâts, je n’ai pas été perdant pour une fois.
Une pensée à cette moto qui m’a apporté beaucoup.

lundi 10 août 2009

Honda 750 VFCH Magna

Haaaa,la Honda 750 VFCH Magna (soupir)...
Une moto fabuleuse à tout point de vue !
Je la trouvais belle, les 4 pots vers le ciel, en lances missiles, des formes dignes d’un engin qui aurait convenu à Batman, roue arrière lenticulaire, avec un moteur fantastique, 4 cylindres en V, un cardan, et toujours aussi peu d’autonomie, mais ça, c’était la maladie sur les customs de l’époque.
C’est une moto que j’aurais du garder longtemps, achetée neuve à crédit les yeux fermés, car « Honda, c’est solide »…
Pouah ha ha !!! MDR !
Donc, je rode la machine très rapidement car pressé de profiter du monstre, cela dit, même en rodage, elle pétait le feu.
Et puis soudain, le joint de culasse claque. Je la rapporte chez le concess
, et après quelques négociations, il accepte de faire la réparation.
Quelques jours plus tard, je récupère ma monture, et…Pareil !
J’y retourne, et là, il refuse la prise en charge en me disant que je conduis mal, que j’ai mal fais le rodage, etc. Je n’ai pas lâché le morceau, car la moto n’avait que quelques mois. Il a fallu batailler fermement afin d’obtenir gain de cause !
Le concessionnaire a finit par me dire qu’en fait, par souci d’économie, ils avaient fait uniquement les joints des culasses avant, car il n’était pas besoin de tomber le moteur pour ça…
Mauvais calcul, car la panne était toujours là, sur les cylindres arrière bien moins refroidis (malgré que se fut un refroidissement liquide).
Ils ont donc refait TOUS les joints de culasse pour le coup !
Ils ont gardé la moto assez longtemps, et ne m’en ont aucunement proposé une autre en attendant.
Les enc…
C’est une moto que j’ai revendue avec un vrai pincement au cœur, car j’en étais fous.
Mais à cette époque, je rencontrais ma future épouse qui me rendait fou aussi, mais qui ne monte pas sur un deux roues…Et puis, il fallait bien une caisse pour aller au super marché !
Je ne l’ai gardé qu’un an environ. (La moto, pas mon épouse ! )

Bien plus tard, en lisant un article :dossier occasion, sur Moto Magazine, ils écrivaient qu’un défaut de joints de culasse sur une série de 750 VFCH première version avait existé.
J’ai vite fais de contrôler sur mes anciens papiers concernant cette bécane que le numéro de série de ma belle en faisait bien partie !
Honda France c’était bien gardé de me dire ça à l’époque !
Vous commencez à comprendre ma rancœur contre les fabricants et leurs concessionnaires peu scrupuleux ?

A côté du VF, vous pouvez voir la Honda VT 500 Custom de mon frère  Celui-ci a eu la gentillesse de me la prêter parfois après la vente de ma moto...Merci Brother !

lundi 6 juillet 2009

Honda 750 XLV

Dégoûté par la moto neuve précédente, et ayant peu de finances, j’ai donc décidé de me rabattre sur une occasion, achetée à un particulier : Un magnifique Honda 750 XLV qui avait peu de kilométrage ( ? ! ) et qui aurait fait pâlir d’envie n’importe quel bon Français attaché à son identité nationale !













Robe très flashy, bleu blanc rouge, mais, malgré tout, un bon bicylindre, un cardan, et la possibilité de faire du chemin.
J’avais posé un porte bagage et une petite tête de fourche aux même couleurs.
Le principal défaut de la bestiole était sa hauteur de selle et …un échappement cramé !
Et oui, une fois de plus, je me suis fais rouler dans la farine, car je n’avais pas vu et même pas négocié le tarif.
Comme je n’avais pas beaucoup d’argent, j’ai acheté des pots adaptables, car les pots d’origines valaient le prix de l’or.
Partie mécanicomique :Au démontage, je casse un goujon dans le cylindre, et puis deux goujons… (c’est quoi du dégrippant ?)
Qu’a cela ne tienne !
Je perce le moignon de goujon, et …je casse l’extracteur dedans.
Comme j’aime souffrir : je perce le second goujon cassé net, et devinez : même combat, l’extracteur casse dedans.
La mécanique, cela ne s’improvise pas !
Allez extraire un extracteur bien enfoncé dans de l’acier, cassé au raz, et sachant que lorsque vous avez fini, il y en a un deuxième à faire…
Malgré quelques déboires dont je vais vous parler plus tard dans ce blog, je me suis quand même grandement amélioré depuis.
Donc, si vous pensez que je suis un boulet, je vous autorise à penser que je suis une enclume !
Cela dit, à 20 ans, on croit savoir tout faire, et on a envies de se débrouiller seul pour prouver au monde entier que l’on est pas une truffe, pour ma part, c’était sans succès (sur le plan mécanique j’entends).
Il a fallu que je porte mon XLV chez un petit mécano rive droite, il ne faisait que de l’occase et du dépôt vente, il a démonté le moteur, envoyé faire creuser, re-remplir, et remettre des goujons neufs dans le cylindre avant..
Il a tout remonté, j’ai payé, et 1 mois plus tard… Moteur HS ! La moto plafonnait à 80 km/h.
Je ne l’ai pas gardée longtemps et j’ai donc couru chez « Moto Kit » avenue Thiers à l’époque, pour acheter un Honda VFCH 750 (avec lequel je n’ai vraiment pas eu de chance non plus).
Le chef d’atelier a testé mon XLV, il est revenu en disant qu’il y avait une belle salade de bielles et de soupapes en vrac dans le moteur…
Vous n’allez pas me croire, ils l’ont assez bien reprise en me disant qu’ils en avaient une deuxième accidentée en réserve, et qu’avec les deux, ils en referaient une seule !
Quelques années plus tard, j’ai appris par un collègue de travail de l’époque que mon XLV avait été acheté chez moto kit par un pote à lui, et qu’il n’avait jamais marché correctement, qu’il était en train de pourrir dans une grange .

Finalement, ils l’ont vendu dans l’état les enfoirés.
Le bilan sur l’engin en lui-même est positif, j’ai fais l’auvergne avec, le plateau de Gergovie, du chemin, de la route, le circuit de charade à font de 4…Bons trips et une seule panne due au bouchon de réservoir trop étanche ( j’ai trouvé ça tout seul sur le bord de la route entre Clermont Ferrant et Bordeaux), et peu de chutes, en fait à cause de mes jambes trop courtes et à l’arrêt.





mardi 2 juin 2009

Kawasaki 750 Vulcan...

Tout d’abord, ce fut la première neuve. Le premier grand périple. Les premières sensations de « couple » et de « puissance », même si c’est pas transcendent comparé à un V Max ou un 1000 ZL…

Je ne l’ai malheureusement gardé que 1 an ! C’était une moto fantastique à mes yeux. Je l’avais acheté à Mérignac centre, à la concession Kawasaki. Donc, je répète, super moto, et…Un défaut : l’embrayage se met à couiner sévèrement au démarrage en première, tout le monde tournait la tête sur moi, je me sentais ridicule. Direction la concession, un peu de négo et on fini par accepter de me remplacer les disques d’embrayage. Malheureusement, c’est revenu plus tard, et là, rien à faire, comme il y avait trop peu de cas en France (dixit le boss du magasin), Kawasaki refusait de se pencher sur le phénomène… Ils ont fini par me dire que le 1500 SUMO avait aussi un défaut dans ce genre ?! Donc, je restais avec mon histoire de couinage désagréable. Parallèlement, j’ai eu une histoire de chauffe moteur : on me remplace la sonde, j’y retourne car problème non réglé, on me remplace le calostat, j’y retourne encore en leur disant que tout mes amis me disait que le joint de culasse était à remplacer vu que ça faisait geyser par un tuyau sous le moteur. Donc, beaucoup de va et viens, beaucoup de temps perdu, et à une semaine de mon embarquement pour la Corse, on refuse catégoriquement de me prêter une autre bécane (j’étais patient à l’époque !). Et donc, on me dit : faite votre sortie avec, et nous remplacerons le joint de culasse ensuite… J’ai fait plus de 3000 bornes comme ça, tous les 80 Km, il fallait que je remplisse le système qui n’avait plus une goutte d’eau. Super vacances malgré tout…40 ° C à l’ombre… J’étais avec un bon copain qui roulait sur un 1000 Virago, le pied total,les cales pieds qui raclent dans les virolos, les montées d’adrénaline, les nanas, la plage, les campings, le soleil, et l’incomparable paysage méditerranéen.

Parfois, nous laissions mon Vulcan au camping, et le pote me trimballait pour économiser mon moulin, mais comme nous avons fait le tour de l’île, c’était quand même rare. Le sort a voulut que mon amis ait un accident presque à la fin du séjour, j’ai dus gérer le rapatriement de sa moto en vrac et de ses valoches explosées, lui il est rentré en avion sanitaire. Au retour, j’étais donc seul, j’ai craqué, j’ai mis des produits en tout genre dans le circuit de refroidissement, et j’ai réussi à faire plus de 200 Km sans surchauffe. Et puis : paf ! C’est reparti comme avant… Ils m’ont fait les joints de culasse, mais je ne voulais plus cette moto, ma mère handicapée a même fait un sitting dans la boutique toute une journée, rien n’y a fait.

Une moto de moins de 1 an, ils ne me l’ont pas remplacée. Je l’ai donc vendue par le biais d’un dépôt vente, je perdais beaucoup d’argent, mais ils offraient une garantie au futur acquéreur. Je n’ai plus eu de nouvelles.

Super bécane donc, mais j'ai dus mal tomber ...

lundi 1 juin 2009

Honda CB 650 Custom


Le CB 650 Custom Honda !

Ce fut la deuxième…À l’époque, je cherchais un CX ou un CB Honda.
C’est une moto sans histoire, mais un peu fade en terme d’agrément moteur. Malgré tout, je n’en étais pas si amoureux que cela étant donné que je ne l’ai même pas gardé une année.
Le prétexte fut qu’il fallait remplacer le kit chaîne, les pneus, faire faire une révision, etc. Autant remplacer la moto (qu’est ce qu’on ne va pas chercher comme motif bidon à 21 ans !).

Je commençais donc à lorgner des motos comme : 1500 Sumo, ZL 1000, 750 FZX ou 1200 Vmax… Mais les finances n’y étaient pas !

lundi 11 mai 2009

BMW R 60

La BMW…

Ce fut ma première.
Lorsque j’ai passé mon permis, en 1987, je n’avais pas les moyens de m’offrir « la » moto. J’ai donc vite fais de restaurer le vieux R 60 de 1964 que mon père avait acheté aux domaines.
Il l’avait démonté, repeint, et …Laissé en plan jusqu’au jour ou il aurait le temps de finir le travail et enfin de sentir vrombir le moteur sous ses fesses !
Le sort en a voulu autrement, puisque mon cher papa nous a quitté le jour de mes vingt ans sans jamais avoir eu le temps de finir la BM et donc de faire quelques ballades sympathiques.
On bosse toute une vie, et on part à peine est on à la retraite !
Il vaut mieux profiter tant qu’on a la santé, vous ne croyez pas ?

J’ai donc refait « vite fait » le faisceau électrique, remonté la belle, porté en révision chez un mécano sympa vers la place de la victoire à Bordeaux. C’était un gars qui ne faisait QUE les BM et les 1300 Kawa !
Il avait un R90 S, me semble t’il et madame son épouse avait un…500 XT (et oui, ni BM, ni 1300 KAWA), et ils partaient l’été en vacance avec chacun un de leur deux mômes derrière leur moto.
Je crois que c’est le seul mécano moto honnête que j’ai rencontré de toute ma vie. Il m’a dit :
- mon gars, tu n’as pas de tunes, je n’ai donc pas ouvert le moteur, elle est révisée, réglée, elle marche malgré une soupape qui fuit un peu, tu peut rouler !
- Youpi !
Je me suis servi de mamie BM pendant trois ou quatre mois, difficile à démarrer car peu de compression, freinage pas très puissant, mais le bicylindre…Quel régal ! La moto qui se soulève au démarrage, sûrement à cause de la fourche à balancier à l’avant, le couple bien présent malgré une vitesse de pointe de 90/100 km /h.
Mon père avait refait une selle mono, et j’avais donc dus bricoler une petite selle auxiliaire pour porter mon meilleur pote de l’époque : un petit carré de bois, avec une mousse dessus, et un morceau de faux cuir noir qui coiffe le tout agrafé par-dessous, le tout vissé sur le garde boue arrière, je souffrais pour lui ! Mais il m’aidait bien à pousser la moto malgré tout lorsque je n’en pouvais plus de kiker.
Quand j’ai enfin eu l’occasion de trouver une autre monture, j’ai remisé mamie BMW au garage.