vendredi 18 février 2011

Kawasaki Z 750

Une vie après une Bulldog ?
Oui, mais laquelle…
Que fallait-il chercher dans ce que j’ai aimé de la moto précédente ?
-La position de conduite trail ?
-Le moteur custom ?
-Le look roadster ?
-Le coté rare ?
J’ai opté pour le look roadster.
Ce qui m’a aidé, c’est que j’adore Kawasaki, que le Z avait une très bonne critique (80 % du couple disponible à 4000 tr /mn), et que un concessionnaire était prêt a me reprendre correctement la Bulldog (ce qui n’était pas évident à l’époque, cette moto était difficile à vendre d’occasion car Yamaha avait une politique de remise assez forte sur le modèle neuf).
Donc : Bull bien reprise, Z achetée très cher, il avait peu de KM, était presque neuf et on me l’a facturé à un tarif assez élevé, on ne peut pas tout avoir.
Finalement, je n’ai gardé cette nouvelle moto que un an…Elle était débridée, je n’arrivais jamais à accélérer à fond ! Une machine de fous !
Une fusée, mais la partie cycle n’était pas au top passé les 210 km/h, à moins que ce soit les pneumatiques que j’avais à l’époque…
Je ne pouvais pas conserver ce Z, j’étais en sursis, on ne peut que accélérer, c’est du « on / off », on est grisé et on prend toujours plus de risque inutilement.
De plus, le confort était vraiment spartiate, en rentrant d’une sortie moto dans les Vosges et l’Alsace, j’ai décidé de façon irréversible de m’en séparer ! Après 3000 km en quelques jours, j’avais l’arrière train défoncé, je stoppais tous les 150 km, de toute façon j’avais roulé beaucoup trop vite et il fallait ravitailler la bête très souvent, et ce que je prenais pour du plaisir au début n’était qu’un leurre, juste une sensation de ne jamais trouver de limite à la machine… Je savais enfin ce que je ne cherchais pas dans une moto, peut-être est-ce un passage obligé avant de trouver la bonne…

lundi 14 février 2011

BT 1100 Bulldog Yamaha

Un jour, j’ai eu un « love at first sight »…
Sur une revue moto, je tombe sur un article avec photo : la BT 1100 Bulldog, en gris, avec un gonzo dessus, Roof sur la tête. FLASH !


J’étais irréversiblement condamné à ne plus dormir tant que je ne possédais pas cette machine !
Le budget était colossal pour moi, plus de 9000 euros.
Moto Japonaise construite en Italie (Si j’avais su ce que cela impliquait…), bicylindre coupleux, cardan, look de roadster , beaucoup de pièces en alu.

Je me suis fait reprendre le Zephyr, chez Yamaha à Bordeaux.
Je pense que je me suis fais un peu embrouiller par le vendeur, mais quand on veut trop fort quelque chose, ça ce voit.
La Bulldog fut pour moi une autre approche de la moto, d’abord parce que j’ai connu le forum des Bullbikers, parce que j’ai commencé à bricoler un peu plus dans les règles, et qu’internet à transformé ma relation avec ce « tout ».
J’ai entamé des sorties régulières entre potes (et cela continue d’ailleurs depuis de nombreuses années).
Mais parlons moto : des galères à gogo avec cette machine.
Au démarrage, des « Klong » d’enfer, avec reset compteur.
J’y suis retourné 3 fois avant qu’ils décident de me remplacer la tresse de masse.
Ils m’ont remplacé deux fois la selles (car elle se déchirait).
Ils m’ont remplacés deux fois le compteur.
Ils m’ont remplacé le réservoir qui rouillait, ça à été difficile, car c’était de ma faute : « mais monsieur Ducon, il faut nettoyer votre moto avec un produit adapté, comme « fée du logis » pour ne pas que ça rouille (la moto avait 6 mois) …
Ils m’ont remplacés le démarreur qui se vrillait…
Je précise que jamais on ne m’a prêté un véhicule de remplacement !
Pourtant, elle était cool cette bécane, et très attachante.
Je bricolais bien dessus : suppression de l’ais, fabrication de biellettes de suspension en inox « maison » pour abaisser la bête, modif échappement pour gagner…du bruit ! Etc.
Le bruit…Comme dans Star War, la course de modules, flop flop flop flop, flop…Trop bon.
Un seul accident sans gravité, un gars qui me coupe la route, qui tente un délit de fuite et qui dit que je lui ai foncé dessus volontairement ! Ben voyons…Juste un pot abimé, mais merci mes protections de cadre « maison » celle gauche lui a labouré le capot.
En résumé, beaucoup de frictions avec le concessionnaire, beaucoup de mauvaise fois de sa part, trop de soucis pour une moto de ce tarif…
Mais au final, une machine que j’ai gardé au moins 3 ans, qui m’a marqué au fer rouge.
Je l’aurais peut-être toujours si je n’avais pas rencontré tous ces problémes.
Beaucoup de sorties avec des potes attachants, car le lien avec eux était cette moto qui ne laissait pas indifférent (en bien ou en mal).
Un site existe toujours : http://bulldog.yamaha.free.fr/




Ainsi que le forum des Bullbikers qui, s’ils n’ont plus tous une BT 1100 Bulldog, ont gardés ce Bullbiker Spirit… http://bulldogspirit.forumpro.fr/forum

LOL !

dimanche 13 février 2011

Kawasaki 750 Zephyr

Après le 250 Eliminator, et ayant déménagé, je pouvais envisager une moto plus grosse car J’avais enfin un garage pour la ranger, même si celui-ci était tout petit…
En effet, dans 9 m2, il fallait faire cohabiter : l’établis, le lave linge, le sèche linge, la moto et tout le merdier que l’on ne sait pas ou ranger…
Mon obsession de l’époque, c’était le 600 Eliminator !
D’abord parce que c’était une suite logique, et puis il avait un cardan, un moteur assez puissant, et un look de dragster que j’ai toujours imprimé sur ma rétine, surtout dans sa robe jaune et flamme.
J’ai donc été chez Kawa .
-J’ai demandé un 600 Eliminator, on m’a répondu qu’il n’était plus au catalogue depuis peu.
-J’ai demandé qu’on m’en trouve un dans une autre concession (comme je suis naïf…).
On m’a dit qu’on en trouvait pas mais qu’on pouvait me vendre un superbe 750 Zéphyr noir, que même que c’est une super moto !
Frustration…Noooon !…le 600 Eliminator…Adieu…Et j’ai signé comme un gland au lieu de chercher ailleurs ou même de me tourner vers les occasions récentes.
Il faut dire qu’a l’époque, on ne surfait pas sur le net comme aujourd’hui.
Acheter sur un sentiment de frustration, c’est pas très bon. Malgré tout, ce fut une bonne machine.

Assez rapidement , la moto s'est mise à avoir un comportement malsain à haute vitesse, une espèce de louvoiement, qui, petit à petit s'est transformé en guidonnage ! Quelques sueurs froide.
Je suis allé chez le concessionnaire à plusieurs reprises. Au début, il ne voulait rien faire, puis j'ai fait un courrier à Kawa France qui a demandé au concessionnaire de procéder à un contrôle de la machine...Sans succès.
Je suis resté avec mon problème sur les bras. J’étais prêt à investir dans un amortisseur de direction, mais un jour, en discutant avec un collègue, celui-ci me dit : tu as la monte d’origine, change le train complet de pneus et mets du zéro degré.
Un train complet, ce n’est pas donné ! J'ai choisi des Metzeler Z4.
Le problème a donc été éliminé radicalement de façon durable. Le plus triste dans l’histoire, c’est qu’aucun professionnel n’ai pus me donner la solution.
J’ai eu droit au remplacement d’une suspension arrière sous garantie (fuite), pas de soucis avec la concession à ce niveau.J’ai adapté une tête de fourche improbable et gigantesque en ABS de chez Ermax , l’erreur !
Impossible de laisser les rétros d’origine, casse de la coque au montage, pleurage pour un remplacement (ce ne fut pas facile), adaptation de rétros merdiques…Puis, plus tard, investissement de bons rétros, qui par leur poids ont fini par casser le carénage ! GASPE !
Je me suis rabatu sur une petite bulle de base…Et des vrais rétros au guidon, comme avant ! Que de fric gaspillé !
Autre déception : le kit chaine qui fait entre 12 et 15 000 km (1 an), et a chaque révision, obligé de vérifier la tension qui a été confié au stagiaire mécano …
J’ai eu droit aussi à un pneu avant monté a l’envers (sens de roulement), etc.
Pour le reste…Quatre cylindres, ça tiens un peu du moteur électrique, mais bon, des watts quand même, un look rétro à souhait.Pas de grand voyage avec, mais je l’ai gardé longtemps ( environ 4 ans !).
Un jours j’ai fais une vidange qui a mal tournée : ma clef à ripée sur le boulon qui tiens la flasque (le filtre est dans le moteur), j’ai essayé la pince multiprise, la pince étaux, puis…La meuleuse d’angle !
Bilan : le boulon scié, la flasque moitié détruite, une semaine d’attente de pièces pour une vidange.
Depuis, je fais gaffe d’ avoir le bon outil, et la bonne technique (tapoter le boulon avant et au lieu d’une clef plate, une clef à pipe).
Une petite misère la veille de la rendre : sur les quais, un camion avait perdu une grosse pierre, je me la suis prise.Je ne sais pas comment je ne suis pas tombé ! Je l’ai vu au dernier moment, j’avais des voitures autour de moi. La jante avant en a pris un coup. Heureusement que je me faisais reprendre la moto par un concessionnaire plutôt qu’un particulier. (Cela dit, ça ne m’étonnerais pas qu’elle ait été revendue dans l’état…).